La 15 ème semaine pour la Qualité de Vie au Travail se tient du 11 au 15 juin 2018 dans toute la France. Organisée par l’Anact, l’Agence National pour l’Amélioration des Conditions de Travail, cet événement a pour ambition de promouvoir davantage de bonheur au travail grâce à de simples gestes et initiatives voire parfois à de grands remaniements dans l’organisation…

L’environnement de travail du Futur

Cette semaine devient l’occasion de tester de nouveaux modes de travail, tels que le télétravail, mais aussi d’échanger sur l’environnement de travail du Futur. Car c’est à nous de créer le bureau de demain, en comprenant les limites de celui d’aujourd’hui, en intégrant les remarques de la Génération Y qui remet en cause les pratiques managériales solidement ancrées dans notre culture, en échangeant sur les tentatives réussies comme échouées pour faire changer nos méthodes.

Une façon de faire évoluer nos mentalités sur la définition du « mieux travailler » pour aller au travail avec le sourire chaque matin.

De nouveaux enjeux

Si croire à une société où chaque employé est épanoui apparaît encore utopique (l’année dernière, on estimait à 18% le taux de salariés français qui partaient travailler avec le sourire), on ne peut que saluer les initiatives pour améliorer nos conditions de travail.

Parce que le sujet est loin d’être si évident… La résistance au changement est l’une des barrières les plus communément rencontrées lors de volontés d’amélioration des espaces de travail. Malgré des bénéfices potentiels évidents, de tout côtés ! En effet, investir dans la qualité de vie au travail est un bon moyen d’améliorer la motivation des équipes, l’énergie de chacun, la reconnaissance et par voie de conséquence, la santé de l’entreprise. Cette santé est autant financière que dans la communication ou encore dans sa gestion RH.

Plus qu’une tendance, c’est une nouvelle norme qui arrive

Aujourd’hui encore il est difficile d’analyser les chiffres énoncés par les défenseurs de la QVT, car chaque entreprise est différente et aucune initiative ne peut promettre une amélioration drastique du bonheur au travail. Pour autant, force est de constater que la QVT devient un enjeu de société et que nombre d’entreprises françaises se mettent à donner du poids au sujet. Preuve en est de l’intérêt grandissant pour les classements annuels d’entreprise où il fait bon travailler… Ce qui devient un critère principal de choix pour nombre de nouveaux diplômés.

La QVT renferme de nombreux sujets, autour de l’équilibre de vie des employés, du droit à la déconnexion, de l’organisation du temps de travail. Ces sujets de fonds amènent des modification dans les conventions collectives comme dans les contrats de travail.

Mais certaines initiatives sont moins lourdes à mettre en place : des paniers de fruits hebdomadaires à des séances de yoga ou des services de pressing à l’accueil, de nombreux services arrivent pour améliorer la sérénité des employés.

L’entreprise n’est pas en reste dans cette discussion sur la santé au travail. Burn-out, risques psychosociaux, troubles musculaires squelettiques : ces sujets sont abordés de plus en plus fréquemment dans la presse, et leur réalité s’affirme chaque jour. Les coûts en terme de remplacement, de turnover, comme d’image de la société, sont loin d’être négligeables.

Avant de subir ces conséquences néfastes, plusieurs entreprises prennent le parti d’anticiper ce changement, de le mettre en place et de communiquer abondamment sur la modernité de leur organisation.

Afin de participer au renouveau de nos modes de travail en France, le réseau Anact-Aract organise plus de 60 événements en France et sur Internet :

http://semaineqvt.anact.fr/